Christian Gonzenbach

Salmigondis

Salmigondis, 2014

hauteurs 60 à 120 cm

 

Poursuivant sa quête de l’inversion, l’artiste a creusé des formes en négatif, utilisant des outils incandescents qui forent librement des tunnels dans des blocs de polystyrènes tel des insectes xylophages. Les sculptures sont ensuite réalisées en remplissant ces galeries de béton et en détruisant la gangue de polystyrène. Les formes apparaissent alors, surprenantes, intestines. On est face à des structures d’organes, des stalactites artificielles, des architectures de notre propre intérieur. Elles s’apparentent aux g?ngshí, ces rochers insolites que les lettrés chinois collectionnent et qui selon la tradition auraient grandi sous terre comme des patates pour former ces montagnes miniatures et grotesques propres à la méditation.